Annick Chevalier-Lesimple
J’habite Nice, je suis peintre et dessinatrice amateur dans le sens où j’exerce une autre activité.
En parallèle, je suis correspondante de presse, un métier que j’aime profondément en particulier parce que j’aime écrire et qu’il m’amène à rencontrer énormément de gens. J’ai longtemps rédigé des articles pour Nice Matin sur le secteur de Grasse. Le choeur de mon activité était d’annoncer et de rendre compte de tous les spectacles qui se produisaient au théâtre, et dans les environs : théâtre, musique, danse, cirque. J’ai également visité beaucoup d’ateliers, rencontré bun grand nombre d’artistes dont je traçais le portrait pour ce journal.
On peut dire que j’ai contribué à user les fauteuils du théâtre de Grasse, notamment quand je faisais partie des membres du jury du festival de théâtre scolaire francophone Les Didascalies. Le festival durait une semaine, et pendant cette semaine j’assistais à tous les spectacles produits par les enfants de tous âges et de toutes nationalités. C’étaient des moment intenses et passionnants, notamment les délibérations qui se prolongeaient tard dans la nuit.
A présent j’écris sous différents pseudonymes, dans deux revues les Petites Affiches des Alpes Maritimes, et un mensuel gratuit du nom de Vie Villages. Les sujets ne sont pas les mêmes, mais ils touchent toujours à la culture. Je continue à aller au théâtre, et à visiter musées galeries d’arts, ateliers d’artistes dans le cadre de mon travail.
Je suis également photographe de spectacles (concert au Nice Jazz festival, Juan les Pins et au Printemps de Bourges).
Je pratique régulièrement et depuis un certain nombre d’années, dessin, peinture et gravure maison.
J’aime bien transmettre, aussi. J’ai animé des classes artistiques dans le cadre du musée de l’Annonciade à Saint Tropez, et à Sainte maxime, sur le thème du fauvisme.
J’ai participé à un projet d’école avec les onze classes de l’école de Flayosc, et un autre plus modeste sur Bernard Dubuffet.
Je ne peux pas commencer une matinée sans dessiner. Je fais ce que j’appelle des dessins minutes, à l’encre de chine, en notant l’heure de leur achèvement. Ensuite je passe à une autre activité. Il me semble que le dessin participe à mon équilibre.
De temps en temps je réponds à un appel à projet lancé par une association raphaëloise (le Graal) sur un thème (de couleur de forme ou de matière) et je livrais pour qu’elles soient exposées une grande toile, ou une composition de dessins. Ce qui me permettais de garder un lien avec d’autres artistes.
J’ai participé à des stages animés par Anca Sonia.
J’ai exposé chez elle du temps où elle tenait son Académie des Beaux Arts. J’ai organisé des événements. J’expose des dessins dans l’atelier galerie de Denis Gridel impasse de la Poissonnerie à Grasse.
Ce qui était une activité épisodique devient peu à peu la norme.
Surtout depuis que je me suis lancée pour les éditions Jeanfaitoutunehistoire dans l’illustration d’albums pour enfants. Ce qui pourrait me conduire à intervenir en milieu scolaire et à animer des ateliers illustration de contes.
Sous mon nom ont été publiés, fin 2019, deux livres Dans la Maison de Lise, et Damien l’Escargot.
Ces deux livres sont différents, l’un est peint à la gouache avec des couleurs mates et opaques, et l’autre à l’aquarelle avec des couleurs légères et transparentes. Actuellement je commence à réfléchir sur un livre de poèmes courts pour enfants avec le poète Alain Freixe.
J’aime beaucoup la poésie, j’ai pas mal fréquenté la maison de la poésie à Grasse, et j’écris un peu en atelier d’écriture (atelier l’Avelane, animé par Alain Freixe, de l’association Podio).
Un jour j’envisagerai sérieusement de faire découvrir les Livres Pauvres, aux enfants. Le Livre pauvre c’est un univers infiniment riche à découvrir. Tout le monde peut en fabriquer. La pratique du Livre Pauvre fait intervenir écriture et illustration, et est basée sur le mode de l’échange.
Mais ceci est encore une autre histoire…
Je tiens à dire que je suis artiste amateur au plein sens du terme. Je n’ai pas bénéficié d’une formation académique, je dois donc dépasser les difficultés techniques transformant mes carences en atouts.
J’ai appris toute seule qu’on peut faire de l’art même quand on ne sait pas très bien s’y prendre, dans ce cas on use de subterfuges.